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Histoire de la commune

Kiembara est une commune rurale dans la province du Sourou. Elle est composée de 14 villages. Elle s’étend sur une superficie de 718 km² et est située à 45 km de Tougan et à 135 km de Dédougou.
Le village aurait été fondé il y a environ 7 siècles par un homme du nom de BIA. Kiembara est une déformation de « Kiè-darè » qui signifie en langue San « mes frères arriveront bientôt » (telle aurait été la réponse de Bia au génie qui l’a interrogé à son arrivée). En effet, Bia aurait été rejoint par ses frères Sané et Toro et ils constitueront tous trois la grande famille TOPAN. Cette dernière s’est subdivisée pour donner les trois plus grands quartiers de Kiembara qui sont :Tiogolo (Bia), Mougoulo (Sané) et Sompara (Toro). Sont arrivées bien plus tard les familles WARO, KOMBO, YARO, FORGO, SARAMBE, KOUSSOUBE, ZOUGOURI, WARMA, GUIRE, TINGUERI, SABO, ZERBO, TAO, NIAMOUKARA.

Le chef de terre est en même temps chef coutumier. L’actuel chef est un jeune de 10 ans et est représenté par Labiri TOPAN. Il représente l’autorité suprême dans le pouvoir traditionnel. Ce pouvoir, (traditionnel) est détenu par la grande famille TOPAN au sein de laquelle le chef coutumier est désigné.

Cependant au cas où le chef décède, la famille WARO assure l’intérim du pouvoir pendant sept (7) ans. Le pouvoir passe ensuite aux mains des TOPAN après que le nouveau chef ait été désigné par la terre et intronisé par la famille WARO. Dans l’exercice du pouvoir, le chef coutumier est aidé par huit (8) personnes qui sont les suivantes : Le ZINGAKIRI qui occupe les fonctions de premier « ministre », le TINKRI, le chef fossoyeur, le GUIKIRI chef de la jeunesse, le KOGNAKIRI chef forgeron, le PARI chargé du protocole, BOUEEREKIRI chargé de déterminer le mois lunaire pour la fête coutumière ou rituelle, le LOGOKIRI responsable de la battue.Ces dignitaires sont désignés dans des familles bien déterminées.

Kiembara dispose comme infrastructures économiques de 76 boutiques construites au marché, une boucherie, une gare routière, une aire d’abattage, etc… En infrastructures culturelles, on note le centre populaire de loisir. Nous avons rencontré Madame le maire de cette localité à Dédougou lors de l’atelier de formation des maires et présidents des conseils régionaux tenu à Dédougou les 15 et 16 juin 2017 sous le thème : « opérationnaliser les fonctions stratégiques des plans locaux de développement pour porter les taux de réalisation des efforts attendus des PCD à 75% à l’horizon 2020 conformément à la cible du PNDES ». Interview exclusive.

David Demaison NEBIE
Lefaso.net 2017

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