Mot du Maire
Comment êtes-vous arrivée à la tête de la commune de Kiembara ?
Je ne connaissais pas la politique en son temps, mais j’ai été désignée par les populations qui pensaient que j’avais les capacités de diriger la commune. J’ai beaucoup hésité avant d’accepter parce que j’estimais que j’étais trop jeune pour me lancer dans une telle aventure. Grâce aux encouragements des gens, j’ai accepté et je vois qu’aujourd’hui ça va, j’acquiers de nouvelles compétences à chaque mandat. Pour le moment tout se passe bien.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face dans votre mandat ?
Les difficultés ne manquent pas parce que c’est la vie même qui est comme ça. Même le fou qui se promène à ses problèmes. Quand on est devant un groupe il faut savoir faire face à toutes les situations. Il y a des gens qui aimeraient occuper ta place et je trouve que c’est normal que les choses soient ainsi. Rien ne se gagne facilement.
Sous quel signe placez-vous ce troisième mandat ?
Je place mon troisième mandat sous le signe du développement intégral. Nous voulons atteindre le stade de commune urbaine comme Gourcy et Toma avec lesquelles Kiembara a été érigé en commune depuis 1995. Nous avons l’ambition d’ériger Kiembara en province. Le dossier était avancé mais avec les évènements d’octobre 2014, les choses ont un peu ralenti. Néanmoins nous suivons de près le dossier au niveau de l’administration centrale.